Τετάρτη 29 Ιανουαρίου 2025

Παπαθεοφάνους - Τσουρή Ευαγγελία, Φορητή εικόνα από την Αλεξανδρούπολη με τον Ευαγγελιστή Ιωάννη και σκηνές του βίου του










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Περίληψη / Sommaire

Στο νέο Εκκλησιαστικό Μουσείο της Αλεξανδρούπολης βρίσκεται εικόνα που προέρχεται από τον ναό του Αγίου Ελευθερίου της ίδιας πόλης. Η εικόνα έχει ως θέμα της τη συγγραφή του τέταρτου Ευαγγελίου από τον Ιωάννη που απεικονίζεται με τον μαθητή του Πρόχορο σε βραχώδες τοπίο. Την κεντρική σκηνή πλαισιώνουν 14 σκηνές του βίου και των θαυμάτων του Ευαγγελιστή. Εξίτηλη αφιερωτική επιγραφή δείχνει ότι η εικόνα δημιουργήθηκε με συγκεκριμένο σκοπό. Μολονότι η τέχνη της εικόνας είναι μέτρια και χρονολογείται στον 17ο αιώνα, η εικονογραφία της είναι μοναδική κατατάσσοντάς την μεταξύ των σημαντικότερων έργων της μεταβυζαντινής ζωγραφικής χάρη στην πρωτοτυπία της.

Papatheophanous-Tsouri Evangelia, Icône portative de l'Evangéliste saint Jean avec Prochoros et avec des scènes de sa vie

La collection du nouveau musée ecclésiastique d'Alexandroupolis comprend une icône portative de grandes dimensions qui illustre la rédaction du quatrième évangile et un cycle iconographique de l'Evangéliste saint Jean à Ephèse et à Patmos (Fig. 1). La composition principale, dont le type dérive des Actes apocryphes de saint Jean (Acta Joannis), reproduit une scène très fréquente sur les miniatures des manuscrits liturgiques byzantins : saint Jean dictant son évangile à son disciple Prochoros, dans la grotte de Patmos. Entre le saint et son élève, assis sur des tabourets de bois, se profilent une écritoire et un pupitre qui porte un rouleau ouvert. Jean élève le regard vers la gauche où un quart de « gloire » symbolise l'inspiration divine du « verbe ». La scène prend place dans un paysage rocailleux. Le peintre s'est plu à ajouter quelques détails, tels l'aigle portant l'évangile - symbole de saint Jean - et un ange qui vole vers le saint. Le type de l'Evangéliste et de son disciple Prochoros, assis à l'entrée de la grotte, se forme et s'impose au XVIe siècle, tant dans la peinture murale que dans les icônes portatives. Quatorze petites scènes sont disposées en Π autour de la composition principale, sur la bordure en relief de la planche (Fig. 3). Le cycle pictural qu'elles composent se fonde, lui aussi, sur le récit des Actes apocryphes de saint Jean, rédigés par Prochoros (Acta Joannis). Les scènes s'organisent selon l'ordre chronologique des événements tels qu'ils apparaissent dans les Actes, commençant en bas à gauche, se poursuivant sur la bordure supérieure et se terminant à droite. Seuls les épisodes les plus importants ont été retenus et rendus de manière sommaire mais en respectant fidèlement les Actes apocryphes. En l'absence des inscriptions explicatives, les scènes sont identifiées uniquement d'après leur contenu. Un manuscrit enluminé post-byzantin de la vie de saint Jean a très vraisemblablement servi de modèle au peintre de l'icône.  Une inscription votive, hélas très endommagée, est conservée au bas de la peinture (Fig. 2). La composition centrale et les quatorze scènes qui l'entourent permettent de dater l'icône de la seconde moitié du XVIIe siècle. Si l'icône d'Alexandroupolis ne présente pas une grande valeur artistique, elle revêt, en revanche, un intérêt tout particulier sur le plan iconographique. L'histoire de la vie et des miracles de saint Jean est un thème assez rare dans la peinture post-byzantine. L'intérêt de notre icône réside essentiellement dans la manière dont la composition principale se conjugue avec les scènes de la vie de l'Evangéliste sur la bordure. De ce point de vue, le cycle de l'icône confère des éléments iconographiques inconnus jusqu'alors dans l'art des icônes portatives et de la peinture monumentale 

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